Bienvenue. Ce site est consacré à la musique Québécoise des années, 50, 60 et 70. Tous les titres disponibles sur ce site, n'ont jamais fait l'objet de réédition dite, officielle, sur cd jusqu'à présent et ne seront peut-être jamais disponible sous ce format.
Quoi de mieux en ce soir du 31 octobre que de vous parler de Chauve-Souris.
Quoique ce nom peut poter à confusion et nous amener à penser qu'il s'agit d'un groupe heavy métal ou quelques choses du genre, eh bien non!... Il s'agit tout simplement d'un bon vieux groupe de garage yéyé de la première vague,1964-65.
N'ayez pas peur nos Chauve-Souris sont bien gentilles.
Ayant fait pas mal de recherches au sujet de ce groupe depuis plusieurs années, je n'ai jamais rien trouvé de concret à leur sujet. D'ou venaient-ils , qui étaient-ils, vu leur nom est-ce qu'ils étaient costumés???. Quand j'ai mis la main sur ce disque il y a quelques années, je l'avais fait entendre à Richard Baillargeon, spécialiste en matière de groupe Québécois et rédacteur de plusieurs revues spécialisées sur le sujet et il m'avait dit alors qu'il n'avais jamais entendu parler de ce groupe.
Sur le site Rétro Jeunesse, aucune mention au sujet des Chauve-Souris non plus...
Tu ne te souviens pas
La face A de ce disque débute par un intro de piano suivi par l'orchestre qui se met de la partie.
La chanson est sur un rythme de rock yéyé très intéressant. Si mon oreille ne fait pas trop défaut, j'ai cru remarqué une ressemblance flagrante entre la voix du soliste des Chauve-Souris et celle de, Réginald Breton, soliste des Excentriques, serait-ce le même ???, sait-on jamais, puisque ce disque fut enregistré (selon le numéro de série) à la fin 64 début 65. Autre fait assez rare pour un disque de groupe yéyé, ou les guitare faisaient rage, le solo de cette chanson est fait au piano ce qui donne quelque chose de tout à fait différent.
Ou est-elle
Pour ce qui est de la face B de ce disque,¨Ou est-elle¨. L'intro et la chanson dans son ensemble ressemble à la pièce, ¨Oh Chérie¨, des Excentriques, encore une fois on peut se poser des questions???.
Pourtant les Excentriques à leur début se nomment les Golden Marks, par la suite les Cinq Excentriques. Il s'agit peut-être tout simplement d'un hasard ou d'une similitude vocale de la part des Chauve-Souris. Je n'ai pas besoin de vous dire que le disque ne fut jamais, à ma connaissance, réédité, soit en vinyle ou en cd, pourtant il s'agit bien d'une production Denis Pantis.
Si vous avez des renseignements au sujet de ce groupe, ne vous gênez pas pour nous le faire savoir.
Il y a exactement 33 ans jour pour jour,l e 16 Aout 1977, le monde entier apprenait avec tristesse la mort d'Elvis Presley. L'influence d'Elvis sur la scène musicale internationale est incontestable. Avec Elvis tout à changé. Mais Elvis n'a pas seulement changé le paysage musicale de ce milieu des années 50, il a aussi
eu une influence sur le mode de vie de bien des jeunes de cette époque. Avant les années 50, il y avait l'enfance, ou le monde adulte. C'est à partir du milieu des années 50 que le mot, Adolescence ¨Teenager¨, fut créer. Les jeunes pouvaient enfin créer et écouter la musique qu'ils aimaient. Créer aussi leur propre mode vestimentaire, avoir le droit de contester l'ordre établie par les générations précédentes.
Ici au Québec, des témoins de l'époque m'ont raconter que déjà en 1955, ils entendaient parler qu'aux Etats-unis, il y avait un jeune chanteur fou avec un nom bizarre, qu'il avait la voix d'un noir et qu'il se débattait sur scène comme un diable dans l'eau bénite. Au Québec, Il fallut attendre jusqu'au, 9 septembre 1956, date de son premier passage au Ed SullivanShow, pour enfin voir, la ¨Bête¨sur scène.
L'influence Elvisienne sur les musiciens Québécois se fit sentir immédiatement après cette télédiffusion. Déjà quelques mois auparavant, en juin 1956 pour être plus précis ,la jeune chanteuse, Carmen Déziel, avait présenter au public Québécois ce qui allait être le premier disque Rock and Roll enregistrer au Québec. ¨Mes souliers bleus¨, version française de la chanson, ¨Blue suede shoes¨de Carl Perkins, à la sauce Elvis bien sur. Elle récidiva à l'automne de cette même année avec, ¨Ne sois pas cruel¨, version de, ¨Don't be cruel¨. Pendant tout le reste de l'année 56 et 1957 plusieurs disques Rock and Roll furent enregistrer au Québec, surtout par des artistes qui venaient du monde de la musique ¨Country¨. On n'a qu'à penser à Roger Miron, Marcel Martel, Paul Brunelle, Freddy Gagné, Léo Benoit, Willie Lamothe.
L'influence de cette musique sur le milieu des artistes de Music-hall se fit beaucoup plus timidement, mais, certains de ces artistes ont quand même oser s'attaquer à ce nouveau phénomène que l'on disait passager. On n'a qu'a penser à, Denyse Filiatrault, Irène McNeal, Michèle Sandry, Paulette DeCourval et d'un nouvel artiste de qui l'on disait qu'il était, le Elvis Presley Québécois, André Lejeune.
D'autres musiciens de chez-nous ont quant à eux décider de tenter leurs chances aux E.U, pays qui vit naître cette soit-disant, ¨Musique du Diable¨. Des artistes tels que, Hal Willis(Léonald Gauthier), The Del-Tones(The Beau-Marks), Little Billy Mason et aussi, The Rhythm Jesters, qui comptait parmi ses rangs un certain, Bob Davies, ce groupe qui faisait partie des fameuses tournées, d'Alan Freed, fut le premier groupe d'artistes Blancs à se produire au célèbre, ¨Apollo Theatre¨, un an avant la prestation de, Buddy Holly & the Crickets, à ce même endroit. À ce sujet, je vous invite à visiter le site, Vente de garage, ou il est justement question des, ¨Pionniers du Rock Québécois¨, l 'ami Félix nous prépare aussi quelques chose au sujet du, ¨Musée du Rock and Roll¨, c'est une histoire à suivre.
THE LINCOLNS Le disque que je vous présente aujourd'hui, ¨The Lincolns a tribute to Elvis Presley¨, pourrait être, considérer comme un, ¨Chainon manquant, ¨dans l'histoire du Rock and Roll Québécois. Il est à la croisée des chemins entre le Rockabilly des années 50 avec une fusion vers ces nouveaux sons de guitares que plusieurs groupes dit de ¨GARAGE¨ auront adoptés dans les années qui suivront. Ce disque qui fut enregistrere à l'automne 1961 et mis en marché au début de l'année 1962, marque un point tournant pour le son des groupes Québécois. The (Les) Lincolns ne sont pas des premiers venus dans la musique, ce groupe compte parmi ces membres, Hugh Dixon, un des meilleurs guitaristes que le Québec à connu. Dans les années 50 et 60 ce dernier fit partie des groupes, Larry Lee & The Corvets, Roscoe's Little Green Men, The Frantics Guitars, il travailla aussi avec, Bob Davies et The Rhythm Jesters,.il est à la droite sur la photo.
Le deuxième membre est Billy Smith, il fut batteur pour Dixon sur tous ces disques instrumentaux, il a travailler aussi comme musicien de studio pour l'étiquette, Rusticana, propriété de Roger Miron, .il est au centre sur la photo. Le troisième membre et non le moindre est, Maurice Bougie, fondateur avec, Gaston Tessier, du célèbre duo de fantaisistes, ¨Les Tune-Up Boys. Bougie est un virtuose qui excelle sur tous les instruments à cordes qui se présentes à lui. En 1962 Maurice et Gaston vont créer et fondé le fameux studio d'enregistrements, ¨STÉRÉO SOUND¨, situé sur côte des neiges à Montréal. Cest dans ce studio mythique que, 60 a 70%, des disques qui parurent durant les années 60 au Québec furent enregistrés. Le microsillon des Lincolns serait un des premiers disque à avoir vu le jour dans ce studio plus que légendaire. Maurice Bougie serait est à la gauche sur la photo.
Le groupe The Lincolns serait selon certains dire, un band de studio, formé de musiciens chevronnés et de techniciens du son, puisqu'à l'époque pour produire un véritable son d'echo sur les instruments, il fallait passer par des studios à la fine pointe de la technologie. Pour la réalisation ce disque les moyens technique utiliser sont impressionnant pour l'époque. On parle ici d'amplis, Ampeg,Porto-flex, Fender twin-amp, HeatA98 ,pour l'écho le système Ampex 900 et la réverbération le système Premier. On peut dire qu'on est loin de la petite boite appelée, ¨Echolette ¨,qui sortira sur le marché quelques mois plus tard durant l'année 1962. Comme instruments de musique les Lincolns utilisaient surtout du matériel Fender. La bass Fender, Lead guitare Fender stratocaster et comme guitare rythmique la, Guid starfire.
Le disque A tribute to Elvis Presley serait un genre de jam session que les musiciens aurait créer en studio pour tester le système du studio. Au départ il ne serait pas question d'une véritable session d'enregistrement ayant pour but de faire un disque, mais, vu le résultat finale de cette session, ils ont décider de mettre les fruits de cette expérience sur vinyle et de produire ce disque.
FACE A
Ce disque n'est pas ce qu'on pourrait appeler, un disque d'imitations d'Elvis Presley ,il s'agit plutôt de pièces complètements revisitées. La partie vocale est crédité aux trois musiciens qui se débrouille pas mal du tout avec le répertoire de Presley.Chaque membres du groupe y va de sa chanson ce qui donne un résultat pas mal intéressant.
La face A débute avec une version de Don't be cruel qui brasse pas à peu près, si vous aimez les bons solos de guitares vous ne serez pas déçu. La seconde pièce est, Love me tender, les membres du groupe y vont d'une interprétation toute personnelle tout en respectant l'essence même de la chanson. La troisième chanson est, Mystery Train, avec son intro de bruit de train qui siffle et un beat rockabilly pas piqué des verts, les gars s'y donnent à fond.Un must. la 4ème chanson est, Hound Dog, encore une fois que du bon,.la 5ème pièces de cette Face A est, One Night, cette dernière serait à mon goût la moins intéressante du Microsillon, quoi que respectable quand même.
FACE B
La face B débute avec la pièce, Money Honey, encore une fois on est face à un band de qualité qui sait quoi faire avec ces instruments de musiques. La seconde chanson de cette Face B est, I forgot to remember to forget, emprunté au répertoire des chansons enregistrées sur SUN records par Elvis. L'interprétation qu'en font les Lincolns est bien sentie et respecte la pièce originale, tout en y mettant leur touche personnelle. La troisième pièce de cette face est une de mes préférée de ce disque, il s'agit de, Treat me nice, qui est à mon goût meilleur que l'original. En 4ème place que diriez-vous de, Heartbreak hotel, à la sauce Lincolns , pas mal du tout. La 5ème et dernière chanson de ce disque est, Let's have a party, cette fois-ci Les lincolns, se rapproche beaucoup plus de la version d'Elvis que de celle de Wanda Jackson malheureusement, mais ça reste quand même très bien.
En conclusion je dirais que ce disque est un des meilleurs au sujet d'Elvis Presley que j'ai entendu, puisqu'il ne s'agit pas de simple cover mais de réel ré-interprétations de succès connus. Malheureusement, ce rarissime disque n'a pas eu droit à une réédition officielle est ne le saura probablement jamais.
Comme le disait un certain John Lennon, ¨Avant Elvis il n'y avait rien¨,. je n'irai pas jusqu'à approuver cette phrase de Lennon, mais, on peut dire que Presley fut le catalyseur d'un mouvement de rébellion, artistique et sociale, qui aurait pris plusieurs années avant de voir le jour et qui n'aurait pas été le même sans sa présence.
En ces temps de restrictions budgétaire, de surtaxes et quelques semaines après la date fatidique du 30 avril, date limite pour envoyer ses rapports d'impôts, laisser-moi vous parler d'un groupe de garage dont les membres avaient compris, déjà hélas, qu'ils étaient des IMPÔT-CIBLE.
Les Impôt-Cible sont un groupe de jeunes musiciens originaire de Montréal. Formé en 1965 par, Daniel Pomerleau (Chant soliste-Guitare Bass), Michel Pomerleau (Orgue). Ils ont du congédiés un total de sept musiciens avant de trouver ce qu'ils recherchaient. Ils ont finalement trouvés ces deux perles rares en la personne de, Réal Cyr (Batterie) et de Raymond Carrignan alias Normand Eddy (Lead Guitare) originaire de Grand-Mère.
Leur début furent assez difficile merci,.leur équipement étaient plutôt désuet, c'est le moins que l'on puisse dire, mais avec le temps et un peu d'argent ils finirent par se procurer des instruments de bonne qualités.
C'est au printemps 1966, lors d'un concours d'orchestre qu'ils décidèrent de changer le nom du groupe. Cinq minutes avant d'entrer en scène, Les Impossibles deviennent Les Impôt-Cible. Ils se sont dits à la blague, ça va faire jaser le monde ce nom la, et pour cause.
Durant toute l'année 1966, ils firent des spectacles dans le circuit habituel des groupes yéyé de l'époque. C'est à dire, les jamboree d'orchestres, les centres de loisirs et quelques boîtes à la mode fréquenter par la jeunesse de 1966. On dit même dans un article que le groupe à fait , 26 villes et 44 endroits différents. Vers la fin de l'automne 1966 ils furent approchés par la compagnie de disque ¨PLAZA¨, qui leur offrit de graver, un premier disque 45 tours. Déjà, à leur début, Les Impôt-Cible, se distinguaient de la plupart des autres groupes, puisqu'ils voulaient interprétés seulement des pièces originales composer par eux. C'est donc à la mi-décembre 1966 qu'ils entrent en studio pour enregistré leur premier 45 tours.
Je l'ai trouvé
La face A de ce premier 45 tours est une version de la chanson, ¨Say i am¨ de ¨Tommy James & The Shondells¨. La version française fut écrite par, Joey Galimi. Les membres du groupe ont du avoir de la misère à avaler la pilule, eux qui voulaient faire seulement du matérielle originale.
Il faut dire qu'a l'époque, les compagnies de disques étaient plutôt frileuses à l'idée que des groupes présentes des compositions originales, surtout quand ils s'agissait d'un premier disques. Quelques mois auparavant, ¨Les Révoltés¨de Québec en avaient fait eux aussi une version, sortie sous le titre, ¨Viens Danser¨, la pièce se retrouvait en face B du 45 tours, ¨C'est toi que j'aime. La version des Impôt-Cible et celle des Révoltés s'équivalent, quoique, celle des Révoltés à plus de punch à mon gout.Mensonge
La Face B quand à elle est une composition de, Daniel Pomerleau (Soliste du groupe).
Mensonge, est un très bon slow avec une sonorité un peu glauque qui lui donne tout son charme, avec son orgue feutré, de jolis accords de guitares et des harmonies vocales très intéressantes.Cette pièce aurait mérité d'être la Face A de ce disque.
Des la sortie de leur premier 45 tours ils eurent droits à un article dans le journal ,¨Photo Vedettes¨du 14 janvier 1967, article que vous pouvez consulter sur le site, PATRIMOINE PQ, ICI et ICI.
Durant une bonne partie de 1967, les spectacles et les tournées de promotions pour le disque se sont continués. A l'automne 1967 ont leur offres de graver un deuxième 45 tours. Cette fois-ci le disque sera constitué de deux compositions originales.
Je suis un playboy
La Face A de ce deuxième 45 tours est très intéressante. Signé de la plume de Michel Pomerleau (Orgue) et Raymond Carignan(Lead Guitare). Je suis un playboy, avec son beat, Up-tempo, la batterie et la guitare qui marque le rythme, les voix excellentes et toutes en harmonies, du style, ¨Sunshine Pop¨, (les voix me font penser un peu a celles du groupe américain ¨The Yellow Balloon¨), un solo de guitare fuzzé un peu timide mais quand même excellent. On peut dire facilement que, Je suis un playboy, est leur meilleur chansons.Un Must.
Dans mes rêves
La chanson qui constitue la Face B de ce deuxième 45 tours, ¨Dans mes rëves¨, fut quand à elle composer par les quatre membres du groupe. Cette fois-ci la voix du soliste, Daniel Pomerleau est beaucoup plus présente que sur les autres enregistrements du groupe. Dans mes rêves, est une jolie ballade avec un passage plus rythmé lors du bridge refrain, couplet. Le solo de guitare est, selon moi, jouer avec une guitare 12 cordes, ce qui lui donne un son assez intéressant. Encore une fois, les Impôt-Cible, ont faits du bon travail. Ce disque avec ses deux compositions originales est selon moi leur meilleur disque et aussi leur plus rare.
Lors de l'entrevue donné au journal, ¨Photo Vedettes¨, ont mentionnait l'enregistrement d'un 45 tours en Anglais, qui n'a jamais vu le jour , à ma connaissance. Et aussi la sortie d'un microsillon pour le temps des fêtes 1967. Malheureusement ces deux projets ne virent jamais le jour.
On peut dire des Impôt-Cible, qu'ils étaient un groupe de très bonne qualité. Malheureusement il ne nous reste que ces deux 45 tours comme témoin de cette merveilleuse aventure qui débuta à l'automne 1965.
Je tiens a remercier tout particulièrement l'ami, S_ébastien, du site, Patrimoine PQ, sans qui cet
est-ce qu'ils sont fils d'Alexandre Le Grand ou d'Alexandre Dumas ?.
Je crois plutôt qu'ils étaient une bande de copains, musiciens, et qu'ils voulaient tout simplement trouver un nom qui accroche, l'oeil et l'oreille, du jeune mélomane en herbe de la fin des années 60 début 70. Bien que ce nom peut porter à penser qu'il s'agit d'un groupe psychédélique. Il s'agit bien plus d'un bon groupe de Garage Pop. Commençons par le commencement.Retrouvons nous en 1966 dans la région d'Asbestos, dans le Cantons de l'est. Cinq jeunes musiciens, Michel Paré (chanteur), Reg Alie (guitare), Lynn Roth (guitare), Richard Fortyn (bass) et Gary Roth (batterie), ont la brillante idée de formé un groupe. Surement influencés par la kyrielle d'ensembles musicaux qui s'abat sur le Québec en cette année 1966. Il ne faut pas oublier que l'année 1966 fut l'année la plus prospère en ce qui concerne la formation de Groupe Musicaux au Québec. C'est dans cet esprit que nos cinq jeunes musiciens décidèrent de former ce groupe qui s'appellera en premier,¨Les ROBINS¨, .En cet automne 1966, ¨Les Robins¨, commence à se faire connaitre, surtout du à leurs engagements dans les salles de danses de la région. C'est à cette même époque que la chanteuse, Terry Linn , viendra se joindre a eux. A l'été 1967, le groupe décide de changer de nom pour celui des ¨Holiday¨, mais cette fois-ci, Reg Alie ne fait par parti de cette formation. C'est en cette même année qu'ils eurent la chance de faire parti d'une tournée du Québec avec nul autre que Marcel Martel et sa fille Renée. Cette tournée fut bénéfique pour le groupe, elle leur à donné une visibilité inespérée. Ce qui leur à permis de faire leurs propre tournée jusqu'à l'été 1968.
1968 fut une année phare pour le groupe, tout d'abord, ce fut le retour de, Reg Alie et à l'automne ils décident de changer le nom du groupe pour celui des ¨Fils d'Alexandre¨. Ce nom est beaucoup plus accrocheur que les autres noms qu'ils ont eus, et en plus, il va leur permettre d'aller chercher un publique beaucoup plus francophone. Au printemps 1969, se présente enfin à eux la chance d'enregistrer un premier disque 45 tours. Ce disque sera enregistrer pour la toute nouvelle étiquette, ¨Cycle 2000¨, qui compte déja dans ses rangs les chanteurs ,¨Michel Stax¨, ¨Yves Lemieux¨et ¨Normand Gélinas¨.
La face A de ce rarissime 45 tours est la chanson, ¨Fille demandée¨.
Cette chanson est une pièce originale, la seule que le groupe enregistrera d'ailleurs.
Fille demandée, est une chanson aux accents Rockabilly avec des bonne passes de guitare et un texte plutôt hilarant qui ferai aujourd'hui péter les plombs à beaucoup de féministe. Si cette chanson avait vu le jour en 1975 année de la femme, les membres du groupe auraient eu droit à une lapidation en bonne et du forme. Quoique cette chanson n'est nullement grivoise. Voici un exemple du refrain, (¨Fille demandée, travail à l'année, fille demandée, expérimentée, nourri logée sera bien payé, fille demandée, car j'ai besoin de petits soins ?¨). Je conseillerai aux messieurs de ne pas faire jouer cette pièce à leurs compagnes lors d'événement spéciaux du genre, Anniversaire de rencontre ou de mariage ou encore pire lors de la journée internationale de la femme. C'est un conseil d'ami.En prison, je finirai en prison
C'est pourtant la Face B de ce disque qui attirera le grand publique.
La chanson,¨En prison, je finirai en prison¨, est une composition du chanteur Canadien-Anglais,¨Ian Tyson¨, le titre originale est, ¨Someday soon¨. Sur le disque on ne donne aucun crédits aux auteurs qui en ont fait une version française, on doit donc en déduire que la version fut faite par les membres du groupes?. En prison, je finirai en prison, est peut-être une des pièces les plus tristes du répertoire de nos groupes Québécois de l'époque. La chanson nous raconte l'histoire d'une jeune homme dont le père est un ivrogne et la mère prostituée et qui au début de l'âge adulte tourne mal . Cette chanson aux accents, country pop, regorge de belle passe de guitares les voix y sont excellentes et avec en bonus un effet de bruits de fusils à vous donner la chair de poule .
Cette Chanson fut en première position du palmarès de la station radio, CHLT Sherbrooke, pendant plus de 11 semaines consécutives, et elle fut aussi populaire dans plusieurs régions du Québec et aussi dans la ville de Québec, puisqu'elle fut en première position dans plusieurs stations de radio, de la vieille capitale. On peut considérer ce disque comme un ¨Airplay¨, puisque mis à part les stations de radio et de télé, il était presque impossible de mettre la main sur ce disque et que selon plusieurs témoins de l'époque, le disque était introuvable chez les disquaires. Ce disque à permis aux Fils D'Alexandre de passer à des émissions de télé comme, ¨Bonsoir Copains¨animé par Jean Malo sur len ondes de CHLT télé 7 Sherbrooke et aussi à des émission sur les ondes de télé 4 à Québec. Et puis ce sont les tournées qui ont continuées pendant toute l'année 1969 jusqu'au début 1970.
En 1970, le groupe à la chance d'enregistrer un deuxième 45 tours, cette fois-ci pour l'étiquette, ¨POP APEX¨, une filiale plus ,¨Underground¨, de l'étiquette Apex conventionnelle et qui compte parmi ses rangs quelques nom mythiques dont, ¨La 4ème volonté¨, ¨Les S.T.P¨et quelques autres.
Mon amour est parti
La Face A de ce deuxième 45 tours est une version d'un succès d'Elvis Presley, ¨Anyway you want me¨, qui fut enregistrer en 1956 .Cette chanson était la face B de la pièce ¨Love me tender¨.
Ronald Grenier, ex-membre des ¨Habits Jaunes¨, en avait fait lui aussi une version sous le titre ¨Pour la vie¨quelques années auparavant.
Cette fois-ci, Les fils d'Alexandre, y vont dans la pop. Beaucoup moins irrévérencieux que dans Fille Demandée, cette chanson reste quand même d'une excellente facture. Débutant par un intro de piano, la batterie viens marqué le rythme de ce joli slow de l'année 1970.
Si je savais parler d'amour
Pour la Face B de ce disque, on à encore droit à une version. Cette fois-ci il s'agit dune pièce empruntée au répertoire du chanteur Soul Américain, ¨Brenton Wood ¨, dont le titre originale est, ¨Great big bundle of love ¨, L'interprétation par les Fils d'Alexandre est de très bonne facture, encore une fois. Il s'agit d'une chanson à deux rythme lors des passages, refrains, couplets. Avec un rythme Soul qui change tout à coup vers un rythme sud américain avec bongo en prime. On a droit ici à un son qui ne fut pas beaucoup exploiter par les groupes Québécois de l'époque. Cette chanson aurait méritée un meilleur sort et selon moi aurait du être la Face A de ce disque, Un Must.Encore une fois. Je n'ai pas besoin de vous dire que ce disque est aussi, rarissime, mais pas autant que leur premier 45 tours.
Durant toute l'année 1970 le groupe fit des tournées à travers le Québec. Il se sont retrouvés sur scène avec des artiste tel que, ¨Les Tune-Up Boys¨, ¨Pierret Beauchamp¨, ¨Guy Harvey¨(Ex-Gendarmes), la danseuse ¨Fabiola¨et quelques autres.
A l'automne 1970.ils eurent la chance de passer à l'émission de télé . ¨Le Lautrec Chaud¨, animée par ¨Donald Lautrec¨.
En 1971.le groupe commence à être moins en demande et les tournée se font de plus en plus rare. Les membre du groupe, Les Fils d'Alexandre, décidèrent d'un commun accord de se séparer en 1972.
Malheureusement il ne nous reste comme témoin que quelques photos du groupes que l'on peut voir sur le site rétro jeunesse et ces deux rarissimes disques.
Encore une fois, je vous parle d'un groupe de la région de Québec.
Ce groupe se nomme, Les Pieds Nicklés.
On ne sait pas grand choses à leur sujet, malgré moultes recherches auprès de plusieurs collectionneurs de disques et témoins de l'époque. On peut dire que le résultat de mes recherches fut plutôt mince, sauf, pour une révélation au sujet d'un cinquième membre anonyme de ce groupe, le temps de l'enregistrement de leur unique 45 tours.
Formé vers 1965-66 par, Guy DePont (Soliste,Guitare et Harmonica), Michel Roy (Bass), Pierre Bergeron (Batterie) et André Bergeron (Lead Guitare), le groupe se produisait dans les salles de danse de la région, et aussi d'autres endroits fréquentés par les jeunes mélomanes de Québec.
En 1967 ils furent remarqués par le producteur et gérant , Bob Chamberland (Encore lui), qui leurs fit signé un contrat de disque pour sa nouvelle étiquette, MARS. C'est cette même année, qu'ils enregistrent leur seul et unique 45 tours, ¨Pouquoi je t'aime¨/¨Amour simple ¨.C'est durant cette session d'enregistrement, qu'est venu se joindre à eux ce cinquième membre anonyme. On demanda à ce musicien, de tenir l'orgue pour cette session d'enregistrement, comme il venait tout juste de se procurer une nouvelle orgue B-3, et qu'il aimait beaucoup en jouer pour pouvoir tester toutes ces fonctions, il dit oui immédiatement. Vous aurez surement deviner qu'il s'agit de, Gerry Boulet (les Gants Blancs-Offenbach). L'ami ¨Eiffel¨du site ¨C'était Hier¨, viens tout juste de m'informer, que lors de la session d'enregistrement le batteur était, Raymond Roy, futur membre du groupe, ¨Les Maitres¨et de ¨Morse Code¨avec Christian simard, qui lui aussi fera partie des Pieds Nicklés à un certain moment. On doit donc en conclure que, Pierre Bergeron, avait déja quitté le groupe lors de la session d'enregistrement. Merci Eiffel pour le renseignement.
Pourquoi je t'aime
La face A de ce disque, s'intitule ¨Pourquoi je t'aime¨, il s'agit d'une version française de la pièce ¨Why don't you love me¨du groupe Américain , The Buckinghams.
L'interprétation qu'en font Les Pieds Nicklés est plus que respectable, avec la belle voix de Guy DePont, des bonnes passes de guitare et un orgue très présent, il y a tout les ingrédients pour faire un excellent disque. Cette pièce fut rééditée dans la collection ,¨Les introuvables des groupes¨, sur disque mérite. J'ai décidé de la mettre quand même sur le site, (Une fois n'est pas coutume).
Amour Simple
Pour ce qui est de la Face B de ce disque,¨Amour Simple¨, elle ne fut jamais rééditée.
¨Amour Simple¨, est une composition originale de Guy DePont et André Bergeron. La chanson débute sur un intro d'harmonica sur fond d'orgue, très inspiré par le son du groupe Américain,¨The Beau Brummels¨, cette jolie ballade de l'année 1967, nous parle d'un jeune homme, que toutes les filles de son entourage laisse froid, sauf une,¨¨La Sienne¨. Ce disque des Pieds Nicklés, est très très rare a l'état MINT, on peut même dire, qu'il est très rare point, dans n'importe quel état. Je n'ai vu ce disque que deux fois dans ma vie de collectionneur, ma copie personnelle est dans un état plutôt moche du genre VG-.
Pour en finir avec la petite histoire des ¨Pieds Nicklés¨.
Leur unique 45 tours, leur à permis de passer à quelque émission de télé à Québec, dont, ¨Teen-Club¨, au canal anglais CKMI-5. Au début de 1968, Guy Depont, à quitté le groupe et fut remplacé par, Christian Simard le temps de quelques prestations. Le groupe se dissous vers la fin de 1968. En 1970, Pierre Bergeron, batteur et membre fondateur du groupe, ira rejoindre le groupe LOVE.
Quoi dire de plus sur Les Mégatones, tout fut dit (ou presque) ,toutes les pièces qu'il ont enregistrer eurent droits à une réédition officielle. (Pas tout a fait).
Pour commencer, un petit survol de leur histoire.
Retournons au printemps 1962 à Québec plus précisément, au Centre de loisirs Saint-Sacrement.
Denis Champoux (ex-Skylarks) (Guitare) , Claude Patry (ex-Thunderbirds) (Guitare), Jean Poiré (Bass) et Ralph Angelillo (Batterie), décidèrent ensemble de former un nouveau groupe.
C'est Jacques Boulanger (Bou Bou), animateur radio a CHRC(Québec) à l'époque, qui à trouvé ce nom, Les Mégatones, pour ce groupe. Cette même année, ils ont obtenus un contrat à la boite a chanson du cabaret, La Porte Saint-Jean,( Propriété de Gérard Thibault ¨Chez Gérard¨). Ils furent invités pour une fin de semaine en juillet, ils y restèrent 5 mois. Un soir, Yvan Dufresne (Les disques APEX), se rendit à la Porte Saint-Jean, pour les entendre jouer leur musique, Dufresne recherchant des nouveaux talents pour APEX,décide alors de leur faire signer un contrat de disque. Durant cette même année 1962 Yvan Dufresne avait réussi à signé plusieurs contrats avec des nouveaux noms tels que Ginette Reno, Donald Lautrec, Pierre Lalonde etc....C'est en Octobre 1962 que fut mis en marché leur premier disque 33 Tours ¨Voici Les Mégatones¨, et quelques mois plus tard, le même long jeux sorti pour le marché anglophone, sous le titre, Ïntroducing The Mégatones¨.
En 1963, leur deuxième long-jeux voit le jour,¨Dansons avec Les Mégatones¨. Tout en conservant ce son si particulier qui les distinguent, cette fois-ci ils y vont de quelques pièces chantées, dont des reprises des succès, ¨Mule skinner blues¨ à la sauce Fendermen, ainsi que la pièce,¨l'amour que j'ai pour toi¨(des Chats Sauvages). Chalala ou l'on peut entendre quelques sifflements et surtout l'excellent ¨Ski Boum¨avec une partition de Yodel sont toutes deux écrites par Denis Champoux. C'est cette même année que, Robert Selmer(Michel Roy), les rejoints comme 3ème guitaristes. La sortie de ce 2ème disques est suivie d'une tournée imposante ,¨Esquire Show Bar, ¨Le Casa Loma¨, article dans le magazine ¨Dis-Q-ton¨, apparitions télé dont à la toute nouvelle émission de l'heure, ¨Jeunesse d'aujourd'hui¨.
En 1964, ils entreprirent une tournée du Nord-Est Américain, New York, New Jersey, Saint-Paul Minnesota etc etc...Cette tournée va durer de Juin 1964 a Février 1965. C'est durant cette tournée que Guy Martineau (Orgue) et Réjean Carreau (Batterie) vont se joindre au groupe. Ce qui porte à 6 le nombre de musiciens, l'ajout de Réjean fera des Mégatones, un des seul groupes de l'époque à avoir deux batteurs. Avant de partir pour cette tournée Américaine, ils décidèrent d'enregistrer un troisième long-jeu,¨Vive Les Copains¨.Cette fois-ci le disque est complètement instrumentale et composé entièrement de pièces originales. Malheureusement le disque n'as pas eu le succès de leurs deux premiers long-jeu ,peut-être à cause d'un manque de promotion du disque pendant leur tournée, même si le Scopitone de la pièce Guitare Limbo pouvait servir d'objet de promotion. Il faut dire aussi qu'avant leur départ pour cette tournée, il n'y avait pas beaucoup de groupes au Québec, Les Classels venaient tout juste de mettre sur le marché leurs premier 45 tours,¨Avant de me dire Adieu¨ et qu'à leur retour il y avait une myriade de groupes du à la folie de la ¨Beatlemania¨. Notons aussi que Claude Patry ne participera pas à cette tournée Américaine, préférant demeurer au Québec.
C'est pendant cette période que Claude Patry, qui lui était rester au Québec et vit le déferlement de tous ces groupes décida d'enregistrer un nouveau 45 tours, cette fois-ci sous le nom de, ¨Claude et Les Megatones¨. Le disque fut enregistré à l'automne 1965 et mis en marché en février 1966.
C'est ça le vrai bonheur
Pour commencer, le disque est spéciale du fait que c'est le premier 45 tours produit sur étiquette ¨Capitol¨ au Québec. On peut remarqué facilement que le numéro de série est ¨85000¨. Avant ce disque tous les disques produit par ¨EMI¨ au Québec étaient sur étiquette ¨Pathé¨, on n'a qu'a penser à ceux des Cailloux par exemples. La chanson ¨C'est ça le vrai bonheur¨est une composition de, Mark Barkan et Ben Raleigh. Ces deux compositeurs ont écrits des chansons pour Elvis, Leslie Gore et quelques autres. J'ai recherché un peu partout pour savoir qui avait enregistré cette chanson originalement en anglais et je n'ai rien trouvé de pertinent . Le paroles Françaises de la chanson sont signé par Claude Patry. Cette dernièere est très intéressante avec son. intro en fade in sur un solo de batterie, avec la guitare et la bass qui viennent s'ajouter, on reconnait tout de suite le fameux son des Mégatones. Le solo est pas mal non plus avec les voix qui viennent s'y mêler. Il ne faut pas s'attendre à du gros ¨Punk Garage¨ avec cette chanson, mais ont peut dire de cette dernière que c'est une très bonne chanson¨ Yéyé Garage¨ de qualité. En passant la voix de Claude Patry y est excellente.
C'est Pour Toi
La face B quant à elle est une autre version, mais, cette fois-ci on s'attaque à du gros stock Britannique, puisqu'il sâgit de ¨For your love¨des ¨Yardbirds¨. La chanson commence avec un intro de guitare tout à fait respectable, par la suite la batterie entre dans le bal, le bridge du milieu de la chanson est excellent, la seule chose que je déplore c'est qu'il n'y a pas de solo de ¨bongo¨ comme dans la version originale des Yardbirds. Cette même année le groupe Québécois ¨Les Rats¨ en avaient eux aussi fait une version plus Ad-lib que celle-ci. Le chanteur Français ¨Monty¨en a fait lui aussi une version cette même année, mais la meilleur version Française de cette chanson reste quand même celle de Claude et Les Mégatones. Soit dit en passant ce disque est assez rare, à l'époque c'est un disque qui n'a pas eu une très grande diffusion et de très grosses ventes, certains dirons on le voit assez souvent dans les site de vente sur enchères, oui c'est vrai mais, à chaque fois ce disque est en état G+ ou VG- ou VG+, il est très difficile de le trouve à l'état NM ou encore mieux Mint Unplayed. Et qui plus est. malgré toute les rééditions faites au sujet des Mégatones, ces deux titres enregistrés pour Capitol ne firent jamais l'objet d'une réédition sur CD,¨Mystère¨?.
Pour en finir avec la grande histoire des Mégatones.
À leur retour de tournée Américaine, les autre membres du groupe voyant que Claude Patry avait décider de garder en vie le groupe au Québec pendant leurs absences. Ils ont décider de former un autre groupe du nom des ¨Ook-Piks¨, les deux premiers 45 tours du groupe sur étiquette London quoique très bon, n'ont pas su attirer l'attention du grand publique. À l'été 1966 le groupe Les Ook-Piks décide de revenir à sa vocation première, 'instrumentale, et ils signe un contrat avec l'étiquette¨Télédisc¨de Denis Pantis. Le premier 45 tours sur cette étiquette est la pièce, ¨Rabotage¨. Quelques mois plus tard un long-jeu vit le jour, (soit dit en passant ce disque est un des meilleurs disques instrumentale jamais fait au Québec). Le groupe avait même une mascotte pour les identifier, à la veille de l'expo 67', voici que leurs mascotte est désignée comme emblème totémique, ce qui implique l'exclusivité de son utilisation pour la durée de l'expo 1967. Devant cette contradiction, ils revinrent à leur nom d'origine ¨Mégatones¨, mais les tournée se font plus rares, les engagements aussi, ils décidèrent de cesser de se produire en spectacle pour se concentrés sur l'enrégistrements de disques. De cette époque furent mis en marché deux disques sur étiquette ¨DSP¨, encore une fois propriété de Denis Pantis. Le premier 45 tours fut,¨Le Bricoleur/Waterloo¨ en 1968, et leurs denier 45 tours,¨M.R. Armstrong/Vivre Intensément¨en 1969.
Claude Patry, qui avait déjà enregistré un disque à saveur¨Country¨en 1970 avec la pièce ¨Monsieur pan d'mur¨, est devenu pour les gens de Québec, ¨Monsieur Country¨, puisqu'il anima pendant deux saisons l'émission ¨M.R. Country¨,sur les ondes de Télé-4 à Québec. Il à enregistré beaucoup de disques country avec son vieux Copain des premières heures, Denis Champoux, et il a tenu l'antenne d'une émission de radio à CHRC pendant quelques années. À la fin des années 80', il était l'animateur d'une émission de télé au canal communautaire à Québec, Il est décédé d'un Cancer au début des années 90'.
Les Mégatones refirent surface dans les années 70 plus précisément en 1977, pour souligner le 15ème anniversaire du groupe, Ils ont ré-enregistrés 20 de leurs meilleurs succès. Ce disque ¨Le fameux son des Mégatones¨, fut pressé en quantité très limitée.
Je vous conseils de visiter cette page,My Space, consacrée aux Mégatones, vous y trouverez plusieurs photos, des articles et quelques Mp3.Vous pouvez même devenir membre. Dossier complet Mp3 @320 et scans photos
Michel Tremblay (Bass,chanteur soliste), Daniel Auger (Guitare solo), Paul Bergeron (Guitare rythmique) et
Gylls Destrochers(Batteur) prennent le nom officiel de ODD'S.
Leur premier engagement pro, fut à Notre-dame des Laurentides, ils reçurent la rondelette somme de, 40,00 pour la soirée, (WOW d'la grosse argent), et il se sont fait mettre à la porte de la salle, parcequ'ils étaient trop Pétés pour la place, aux dires des propriétaires et gérants de l'endroit.Ils finirent par trouver un engagement plus serieux, cette fois-ci, à la salle le Puff-club qui appartenait à Guy Thivierge, animateur de l'emission Surboum a Télé 4 à Québec, et lui aussi, chanteur à ses heures, il a même fait quelques disques à cette époque.
Le Puff-Club était situé dans l'édifice sportif, La Tour, aujourd'hui démolie. Le Puff-Club, permettait aux jeunes de voir et entendre des musiciens plus heavy..Le groupe en spectacle jouait beaucoup de Beatles et était très influancé par Les Sinners, surtout pour les mise en scènes.Un jour Bob Chamberland, (Gerant d'artistes et proprio de compagnies de disques),vint les voir au Puff-Club, c'est alors qui leurs offrit d'enregistré un disque pour sa toute nouvelle étiquette, Les disques LOIR.
Cet unique 45 tours présente deux pièces originales du groupe,C'est leur vie/Ann,
La face A, C'est leur vie est une chanson aux accents revendicatrice, l'orgue sur cette pièce et jouer par nulle autre que, Gerry Boulet(les Gants Blancs-Offenbach) qui faisait partie à cette époque de l'écurie de Bob Chamberland.Durant cette même session d'enrégistrement, Gerry enregistra la chanson, Pourquoi j'ai cru en toi(I put a spell on you), pour l'étiquette, Mars, aussi propriété de Chamberland.
Le nouveau 45 tour, C'est leur vie/Ann, permit aux Odd's de faire des émissions télé à Québec surtout dont, Allez-4 et quelques autres, mais c'est surtout leur auditoire qui s'agrandissait de jour en jour et les salaires aussi. À partir de 1968 ils jouaient à la discothéque, Le Temple, endroit très courue du Vieux Québec. À cette époque ils jouaient surtout du Hendrix, du Cream,du Vanilla Fudge. Daniel Auger fut le premier guitariste à Québec à utiliser la fameuse pédale Wah-Wah. Paul et Michel quant à eux. s'étaient procurés des guitares ovales de marque VOX,comme Brian Jones des Rolling Stones.
Cette même année, on leur offre un spectacle au Colisée en remplacement des Sinners, ils y interpréterons,
Hey Jude des Beatles ainsi qu'une autre chanson.
1969 sera marquée par quelques changements ,Paul quitte le groupe et ils deviennent un trio.
En cette même année, Gylls fit l'acquisition d'une Batterie à deux grosse caisses à la façon de Ginger Barker.
C'est à la même époque que le groupe se promenait dans les rues et sur les routes avec une camionette, Westfalia peinturée rose avec des gros pois verts avec ce message à l'arrière de la camionnette qui disait (Ne riez pas votre fille est peut-être a l'intérieur)..Cette formule de trio durera quelques mois, jusqu'à ce que Pierre Parisi (ex-chanteur du groupe Agatha) se joigne a eux pour ce qui devait être leur dernière année d'existence en tant que ODD'S. À l'automne 1970,Michel et Daniel accompagnent Pierre Parisi pour l'enrégistrement d'un 45 tours pour l'étiquette R&B de Tony Roman.Le disque sort sous le nom Réjean et Pierre, les titres sont Étrange Ville et Message R&B R.B.603. Un peu plus tard Michel et Gylls recrutent Fred Pampalon pour former Lamplight, le groupe dure six mois. En 1976, Gylls et Michel, forme encore
une fois un nouveau groupe avec deux autres musiciens, l'ensemble se produit au Figaro sur la rue St-Jean à Québec, ils ont même plusieurs compositions prêtes à être mises sur disque, mais rien ne se fait, ce groupe continua jusqu'en 1979, lors d'une dernière prestation pour les fêtes de la Saint-Jean. En cette même année 1979, Gylls, fera partie du groupe Music Gamick qui fait le circuit des discothèques, il poursuit en formant son propre groupe, Vol De Nuit,qui opère de 1981 a 1982. En 1983 les quatre membres fondateurs du groupe Les Odd's décident de se reformer,mais après six mois de répétitions, le projet n'aboutit pas.
En 1989 Gylls décide de former un nouveau groupe,Track,se sera son ultime projet musicale, il décida de tirer sa révérence en 1991. En 1995,Gylls était Guide touristique, Michel gérant d'une boutique de disques.
Paul après son départ d'avec Les Odd's ira rejoindre le groupe,Tchouik, ou il travaille avec Gaston Gagnon
(future GAROLOU). En 1995 Paul était à l'emploi de Mini-Bus Paquin. Daniel lui à toujours continuer dans la musique, en 1987 il fit partie du groupe, Constellation, en 1989 il se joignait au groupe, Beatles Forever.
J'ai mis un lien pour téléchargé la chanson, C'est leur vie, mais je n'ai pas mis de lien pour la
chanson, Ann, puisque cette dernière à eu droit a un réédition officielle et elle fait partie de la collection, Les Introuvables des Groupes des années 60,des disques Mérite.Et puis aussi parce que, Eiffel, du site C'était hier, à déjà mis cette dernière sur son site.Merci.
Pour Ouvrir le bal. Les Stratones, un groupe Underground de la ville de Québec.
On ne sait pas grand choses à leur sujet, mis à part que le nom, Stratones, viendrait de, Stratocaster, un modèle de guitare très apprécié par les jeunes musiciens en herbe des années 60 et que le groupe fut formé à Québec, en 1964-65, par Jacques Gingras(Guitare chant), Georges Côté(Guitare), Gaétan Bernard (Guitare), Louis Guimont(Saxophone), Lawrence Allison(Bass) et Michel Leblond(Batterie).
Il y aurait eu quelques changement à la formation à un certain moment, LawrenceAllison(Chant,bass),
Jean Veilleux(Guitare solo), Denis Collette(Guitare rhytmique) et Jacques Arsenault(Batterie).
C'est cette dernière formation que l'on retrouverait sur leur seul et unique 45 tours.
Le groupe faisait partie de l'écurie de Bob Chamberland au même titre que, Les Odd's,
Les pieds Nicklés,Les Gants Blancs,Les Maraudeurs, Paskal et les Seigneurs ,Les Sextans etc.
Leur seul et unique 45 tours fut le premier disque enregistré pour l'étiquette LOIR propriété de
Bob Chamberland aussi propriétaire de l'étiquette Mars et plus tard LeClan.Les Stratones se produisaient surtout dans les salles de danse de la région, les centres de loisirs et leurs chateau fort , Le Centre Durocher dans le cartier Saint-Sauveur à Québec.Un des moments fort du groupe fut, Le jamborée d'orchestre du 15 mai 1966 au Centre Monseigneur Marcoux à Québec, en compagnie des Kalamazoo, Les Révoltés(de Québec), Les Mocassins, LesBateliers, Les Dagues, Les Cavendish, Les Bloussons Noirs et Les Phakirs..Les Vedettes de la soirée étaient, Les Zéniths et Les Index, eux aussi de Québec.
La face A de ce disque, Petite Soeur, est une composition de, Lawrence Allison, avec un intro de guitare fuzz assez punché et des paroles plutôt naives quoique dans le ton, puisqu'il s'agit de conseils d'un grand frère à sa petite soeur, du genre (Sort de l'enfance et devient une adulte)..Je vous suggère de porter attention au solo vers le millieu de la pièce, pas mal intéressant Merci.
Pour ce qui est de la face b de ce disque, Laisse-moi petite fille, tirée du répertoire d'Hugues Aufray, Il s'agit d'une ballade tout à fait dans le ton de l'époque, mais rien de comparable à Petite soeur la face A.
Ce disque considéré comme Underground, est très recherché par les collectionneurs, surtout en condition MINT et à ma connaissance n'a jamais fait l'objet d'une réédition officielle sur CD.Un MUST pour tout bon collectionneur de GARAGE Québécois qui se respecte.
Tu ne te souviens pas
