LES IMPÔT-CIBLE

En ces temps de restrictions budgétaire, de surtaxes et quelques semaines après la date fatidique du 30 avril, date limite pour envoyer ses rapports d'impôts, laisser-moi vous parler d'un groupe de garage dont les membres avaient compris, déjà hélas, qu'ils étaient des IMPÔT-CIBLE.

Les Impôt-Cible sont un groupe de jeunes musiciens originaire de Montréal. Formé en 1965 par, Daniel Pomerleau (Chant soliste-Guitare Bass), Michel Pomerleau (Orgue). Ils ont du congédiés un total de sept musiciens avant de trouver ce qu'ils recherchaient. Ils ont finalement trouvés ces deux perles rares en la personne de, Réal Cyr (Batterie) et de Raymond Carrignan alias Normand Eddy (Lead Guitare) originaire de Grand-Mère.

Leur début furent assez difficile merci,.leur équipement étaient plutôt désuet, c'est le moins que l'on puisse dire, mais avec le temps et un peu d'argent ils finirent par se procurer des instruments de bonne qualités.

C'est au printemps 1966, lors d'un concours d'orchestre qu'ils décidèrent de changer le nom du groupe. Cinq minutes avant d'entrer en scène,  Les Impossibles deviennent Les Impôt-Cible. Ils se sont dits à la blague, ça va faire jaser le monde ce nom la, et pour cause.

Durant toute l'année 1966, ils firent des spectacles dans le circuit habituel des groupes yéyé de l'époque. C'est à dire, les jamboree d'orchestres, les centres de loisirs et quelques boîtes à la mode fréquenter par la jeunesse de 1966. On dit même dans un article que le groupe à fait , 26 villes et 44 endroits différents. Vers la fin de l'automne 1966 ils furent approchés par la compagnie de disque ¨PLAZA¨, qui leur offrit de graver, un premier disque 45 tours. Déjà, à leur début, Les Impôt-Cible,  se distinguaient de la plupart des autres groupes, puisqu'ils voulaient interprétés seulement des pièces originales composer par eux. C'est donc à la mi-décembre 1966 qu'ils entrent en studio pour enregistré leur premier 45 tours.

Je l'ai trouvé

La face A de ce premier 45 tours est une version de la chanson, ¨Say i am¨ de ¨Tommy James & The Shondells¨. La version française fut écrite par, Joey Galimi. Les membres du groupe ont du avoir de la misère à avaler la pilule, eux qui voulaient faire seulement du matérielle originale.

Il faut dire qu'a l'époque, les compagnies de disques étaient plutôt frileuses à l'idée que des groupes présentes des compositions originales, surtout quand ils s'agissait d'un premier disques. Quelques mois auparavant, ¨Les Révoltés¨de Québec en avaient fait eux aussi une version, sortie sous le titre, ¨Viens Danser¨, la pièce se retrouvait en face B du 45 tours, ¨C'est toi que j'aime. La version des Impôt-Cible et celle des Révoltés s'équivalent, quoique, celle des Révoltés à plus de punch à mon gout.Mensonge

La Face B quand à elle est une composition de, Daniel Pomerleau (Soliste du groupe).

Mensonge, est un très bon slow avec une sonorité un peu glauque qui lui donne tout son charme, avec son orgue feutré, de jolis accords de guitares et des harmonies vocales très intéressantes.Cette pièce aurait mérité d'être la Face A de ce disque.

Des la sortie de leur premier 45 tours ils eurent droits à un article dans le journal ,¨Photo Vedettes¨du 14 janvier 1967, article que vous pouvez consulter sur le site, PATRIMOINE PQ, ICI et ICI.

Durant une bonne partie de 1967, les spectacles et les tournées de promotions pour le disque se sont continués. A l'automne 1967 ont leur offres de graver un deuxième 45 tours. Cette fois-ci le disque sera constitué de deux compositions originales.

Je suis un playboy

La Face A de ce deuxième 45 tours est très intéressante. Signé de la plume de Michel Pomerleau (Orgue) et Raymond Carignan(Lead Guitare). Je suis un playboy, avec son beat, Up-tempo, la batterie et la guitare qui marque le rythme, les voix excellentes et toutes en harmonies, du style, ¨Sunshine Pop¨, (les voix me font penser un peu a celles du groupe américain ¨The Yellow Balloon¨), un solo de guitare fuzzé un peu timide mais quand même excellent. On peut dire facilement que, Je suis un playboy,  est leur meilleur chansons.Un Must.

Dans mes rêves

La chanson qui constitue la Face B de ce deuxième 45 tours, ¨Dans mes rëves¨, fut quand à elle composer par les quatre membres du groupe. Cette fois-ci la voix du soliste, Daniel Pomerleau est beaucoup plus présente que sur les autres enregistrements du groupe. Dans mes rêves, est une jolie ballade avec un passage plus rythmé lors du bridge refrain, couplet. Le solo de guitare est, selon moi, jouer avec une guitare 12 cordes, ce qui lui donne un son assez intéressant. Encore une fois, les Impôt-Cible, ont faits du bon travail. Ce disque avec ses deux compositions originales est selon moi leur meilleur disque et aussi leur plus rare.

Lors de l'entrevue donné au journal, ¨Photo Vedettes¨, ont mentionnait l'enregistrement d'un 45 tours en Anglais, qui n'a jamais vu le jour , à ma connaissance. Et aussi la sortie d'un microsillon pour le temps des fêtes 1967. Malheureusement ces deux projets ne virent jamais le jour.

On peut dire des Impôt-Cible, qu'ils étaient un groupe de très bonne qualité. Malheureusement il ne nous reste que ces deux 45 tours comme témoin de cette merveilleuse aventure qui débuta à l'automne 1965.

Je tiens a remercier tout particulièrement l'ami, S_ébastien, du site, Patrimoine PQ, sans qui cet

article n'aurait jamais vu le jour.

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LES FILS D'ALEXANDRE

Qui sont-ils ces Fils D'Alexandre ?.

est-ce qu'ils sont fils d'Alexandre Le Grand ou d'Alexandre Dumas ?.

Je crois plutôt qu'ils étaient une bande de copains, musiciens, et qu'ils voulaient tout simplement trouver un nom qui accroche, l'oeil et l'oreille, du jeune mélomane en herbe de la fin des années 60 début 70. Bien que ce nom peut porter à penser qu'il s'agit d'un groupe psychédélique. Il s'agit bien plus d'un bon groupe de Garage Pop. Commençons par le commencement.Retrouvons nous en 1966 dans la région d'Asbestos, dans le Cantons de l'est. Cinq jeunes musiciens, Michel Paré (chanteur), Reg Alie (guitare), Lynn Roth (guitare), Richard Fortyn (bass) et Gary Roth (batterie), ont la brillante idée de formé un groupe. Surement influencés par la kyrielle d'ensembles musicaux qui s'abat sur le Québec en cette année 1966. Il ne faut pas oublier que l'année 1966 fut l'année la plus prospère en ce qui concerne la formation de Groupe Musicaux au Québec. C'est dans cet esprit que nos cinq jeunes musiciens décidèrent de former ce groupe qui s'appellera en premier,¨Les ROBINS¨, .En cet automne 1966, ¨Les Robins¨, commence à se faire connaitre, surtout du à leurs engagements dans les salles de danses de la région. C'est à cette même époque que la chanteuse, Terry Linn , viendra se joindre a eux. A l'été 1967, le groupe décide de changer de nom pour celui des ¨Holiday¨, mais cette fois-ci, Reg Alie ne fait par parti de cette formation. C'est en cette même année qu'ils eurent la chance de faire parti d'une tournée du Québec avec nul autre que Marcel Martel et sa fille Renée. Cette tournée fut bénéfique pour le groupe, elle leur à donné une visibilité inespérée. Ce qui leur à permis de faire leurs propre tournée jusqu'à l'été 1968.

1968 fut une année phare pour le groupe, tout d'abord, ce fut le retour de, Reg Alie et à l'automne ils décident de changer le nom du groupe pour celui des ¨Fils d'Alexandre¨. Ce nom est beaucoup plus accrocheur que les autres noms qu'ils ont eus, et en plus,  il va leur permettre d'aller chercher un publique beaucoup plus francophone. Au printemps 1969, se présente enfin à eux la chance d'enregistrer un premier disque 45 tours. Ce disque sera enregistrer pour la toute nouvelle étiquette, ¨Cycle 2000¨, qui compte déja dans ses rangs les chanteurs ,¨Michel Stax¨, ¨Yves Lemieux¨et ¨Normand Gélinas¨.

Fille Demandée

La face A de ce rarissime 45 tours est la chanson, ¨Fille demandée¨.

Cette chanson est une pièce originale, la seule que le groupe enregistrera d'ailleurs.

Fille demandée, est une chanson aux accents Rockabilly avec des bonne passes de guitare et un texte plutôt hilarant qui ferai aujourd'hui péter les plombs à beaucoup de féministe. Si cette chanson avait vu le jour en 1975 année de la femme, les membres du groupe auraient eu droit à une lapidation en bonne et du forme. Quoique cette chanson n'est nullement grivoise. Voici un exemple du refrain, (¨Fille demandée, travail à l'année, fille demandée, expérimentée, nourri logée sera bien payé, fille demandée, car j'ai besoin de petits soins ?¨). Je conseillerai aux messieurs de ne pas faire jouer cette pièce à leurs compagnes lors d'événement spéciaux du genre, Anniversaire de rencontre ou de mariage ou encore pire lors de la journée internationale de la femme. C'est un conseil d'ami.En prison, je finirai en prison

C'est pourtant la Face B de ce disque qui attirera le grand publique.

La chanson,¨En prison, je finirai en prison¨, est une composition du chanteur Canadien-Anglais,¨Ian Tyson¨, le titre originale est, ¨Someday soon¨. Sur le disque on ne donne aucun crédits aux auteurs qui en ont fait une version française, on doit donc en déduire que la version fut faite par les membres du groupes?. En prison, je finirai en prison, est peut-être une des pièces les plus tristes du répertoire de nos groupes Québécois de l'époque. La chanson nous raconte l'histoire d'une jeune homme dont le père est un ivrogne et la mère prostituée et qui au début de l'âge adulte tourne mal . Cette chanson aux accents, country pop, regorge de belle passe de guitares les voix y sont excellentes et avec en bonus un effet de bruits de fusils à vous donner la chair de poule .

Cette Chanson fut en première position du palmarès de la station radio, CHLT Sherbrooke, pendant plus de 11 semaines consécutives, et elle fut aussi populaire dans plusieurs régions du Québec et aussi dans la ville de Québec, puisqu'elle fut en première position dans plusieurs stations de radio, de la vieille capitale. On peut considérer ce disque comme un ¨Airplay¨, puisque mis à part les stations de radio et de télé, il était presque impossible de mettre la main sur ce disque et que selon plusieurs témoins de l'époque, le disque était introuvable chez les disquaires. Ce disque à permis aux Fils D'Alexandre de passer à des émissions de télé comme, ¨Bonsoir Copains¨animé par Jean Malo sur len ondes de CHLT télé 7 Sherbrooke et aussi à des émission sur les ondes de télé 4 à Québec. Et puis ce sont les tournées qui ont continuées pendant toute l'année 1969 jusqu'au début 1970.

En 1970, le groupe à la chance d'enregistrer un deuxième 45 tours, cette fois-ci pour l'étiquette, ¨POP APEX¨, une filiale plus ,¨Underground¨, de l'étiquette Apex conventionnelle et qui compte parmi ses rangs quelques nom mythiques dont, ¨La 4ème volonté¨, ¨Les S.T.P¨et quelques autres.

Mon amour est parti

La Face A de ce deuxième 45 tours est une version d'un succès d'Elvis Presley, ¨Anyway you want me¨, qui fut enregistrer en 1956 .Cette chanson était la face B de la pièce ¨Love me tender¨.

Ronald Grenier, ex-membre des ¨Habits Jaunes¨, en avait fait lui aussi une version sous le titre ¨Pour la vie¨quelques années auparavant.

Cette fois-ci, Les fils d'Alexandre, y vont dans la pop. Beaucoup moins irrévérencieux que dans Fille Demandée, cette chanson reste quand même d'une excellente facture. Débutant par un intro de piano, la batterie viens marqué le rythme de ce joli slow de l'année 1970.

Si je savais parler d'amour
 

Pour la Face B de ce disque, on à encore droit à une version. Cette fois-ci il s'agit dune pièce empruntée au répertoire du chanteur Soul Américain, ¨Brenton Wood ¨, dont le titre originale est, ¨Great big bundle of love ¨, L'interprétation par les Fils d'Alexandre est de très bonne facture, encore une fois. Il s'agit d'une chanson à deux rythme lors des passages, refrains, couplets. Avec un rythme Soul qui change tout à coup vers un rythme sud américain avec bongo en prime. On a droit ici à un son qui ne fut pas beaucoup exploiter par les groupes Québécois de l'époque. Cette chanson aurait méritée un meilleur sort et selon moi aurait du être la Face A de ce disque, Un Must.Encore une fois. Je n'ai pas besoin de vous dire que ce disque est aussi, rarissime, mais pas autant que leur premier 45 tours.

Durant toute l'année 1970 le groupe fit des tournées à travers le Québec. Il se sont retrouvés sur scène avec des artiste tel que, ¨Les Tune-Up Boys¨, ¨Pierret Beauchamp¨, ¨Guy Harvey¨(Ex-Gendarmes), la danseuse ¨Fabiola¨et quelques autres.

A l'automne 1970.ils eurent la chance de passer à l'émission de télé . ¨Le Lautrec Chaud¨, animée par ¨Donald Lautrec¨.

En 1971.le groupe commence à être moins en demande et les tournée se font de plus en plus rare. Les membre du groupe, Les Fils d'Alexandre, décidèrent d'un commun accord de se séparer en 1972.

Malheureusement il ne nous reste comme témoin que quelques photos du groupes que l'on peut voir sur le site rétro jeunesse et ces deux rarissimes disques.

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